Un parcours inhabituel vers la dentisterie

NOM : Dre Raylien Chao, B.Sc., M.Sc., D.C.D.

DIPLÔME : École de médecine dentaire, Université du Minnesota, 2015

RÉSIDENTE EN PÉDIATRIE : NYU Langone Medical Centre, 2015 – 2017

FONCTIONS ACTUELLES : dentiste associée et conférencière à l’Université de la Colombie-Britannique

PROJET D’ACQUISITION DE SON PROPRE CABINET : dans un délai de trois ans

Raylien Chao a étudié à Taïwan, au Wisconsin, à New York, au Minnesota et en Floride avant de commencer à travailler comme dentiste, l’été dernier, à Vancouver. Nous lui avons demandé de partager ses réflexions sur son parcours unique qui l’a amenée à devenir dentiste, en se concentrant sur de bonnes habitudes de soins dentaires à inculquer à ses jeunes patients pour toute la vie.

Durant mes études de premier cycle, les sciences ne m’intéressaient pas. J’étudiais en finances. Puis, un jour, j’ai fait du bénévolat à une clinique offrant des soins dentaires gratuits et une lumière s’est allumée dans mon esprit. En parlant à des dentistes, je me suis rendue compte à quel point leur travail est créatif, qu’ils travaillent avec leurs mains, qu’ils interagissent beaucoup avec les gens et que ce métier était fait pour moi. Ma grand-mère a été l’une des premières dentistes à Taïwan, j’avais peut-être ça dans le sang.

Je n’avais pris aucuns cours prérequis pour des études en médecine dentaire! Donc, j’ai fait une maîtrise à l’Université Columbia où j’ai étudié les maladies parodontales et leur lien à l’obésité. Cela m’a non seulement permis d’obtenir les crédits requis en sciences, mais m’a inspiré une passion qui m’est restée pour la santé publique et la prévention des maladies.

À l’école dentaire, j’aimais tous les types de dentisterie.Vers la fin de ma troisième année d’études, j’ai commencé à faire des prothèses dentaires et j’ai été étonnée qu’on me dise si souvent : « J’adore mon nouveau sourire, mais je préfèrerais que ce soit mes vraies dents. J’aurais aimé que quelqu’un m’apprenne à prendre soin de mes dents quand j’étais jeune. » Une autre lumière s’est allumée dans mon esprit ─c’est à ce moment-là que j’ai décidé de travailler auprès des enfants.

Le fait de parler le mandarin est un énorme avantage.Quand j’ai fait mon internat en Floride, près de 80 % de mes patients étaient hispanophones, donc je devais souvent faire appel à un interprète. Puisqu’il y a tellement de gens qui parlent le mandarin à Vancouver, je peux parler aux patients dans leur langue maternelle.

À mon arrivée au Canada, j’ai été ravie d’entendre parler du CDSPI. Aux États-Unis, on est sollicité par tellement d’agents qui proposent toute sorte de régimes d’assurance, à toute sorte de prix, pour toute sorte de raisons, qu’on ne sait plus trop qui ou quoi croire. Quand je suis arrivée au Canada, des amis m’ont dit : « Fais affaire avec le CDSPI, cette société a tout ce qu’il te faut. »

J’ai tout de suite compris que je pouvais me fier au CDSPI. Il m’a été très utile de parler à un conseiller pour déterminer le niveau d’assurance responsabilité civile professionnelle et d’assurance invalidité qui me convient et savoir quels types d’assurances il me faudra lorsque je serai propriétaire d’un cabinet. Quand j’ai découvert que le CDSPI est un organisme sans but lucratif, j’ai été vendue. En plus, le CDSPI réduit parfois les primes si les demandes de règlement sont moins nombreuses que prévu. Quelle autre société peut en dire autant?! 

La vie doit être vécue pleinement, n’est-ce pas?L’hiver dernier, mon mari m’a convaincue d’essayer la planche à neige et j’adore ça. Nous pratiquons ce sport le plus souvent possible. J’aime également faire de la randonnée pédestre, jouer de la guitare et jouer au frisbee ultime!

L’enseignement me rappelle l’importance d’être humble. C’est incroyable tout ce que j’ai appris et l’expérience que j’ai acquise depuis que je travaille comme dentiste. Je me sens privilégiée de pouvoir transmettre certaines de mes connaissances aux étudiants en médecine dentaire de l’Université de la Colombie-Britannique.