Une dentiste partage son expérience – et ses conseils
Dre Brenda Thomson a récemment vendu son cabinet à son associé et elle continue d’y travailler à pourcentage. Dre Thomson considère qu’un des plus grands atouts dans sa carrière professionnelle a été de recevoir les idées et les opinions de ses pairs – voilà pourquoi elle souhaite partager ses réflexions sur la planification de la retraite.
- Développez votre réseau de pairs.
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été très impliquée dans la dentisterie organisée. J’y ai développé des amitiés inspirantes et des relations avec plusieurs individus qui m’ont servi de modèles. Partager des idées et des opinions m’a énormément aidée à devenir une meilleure dentiste et un prestataire de soins plus éclairé. Quand j’ai commencé à penser à la retraite, je me suis tournée vers mon réseau pour des conseils – et j’en ai reçu plusieurs.
« Bâtir un réseau de pairs solide a joué un rôle majeur dans mon succès professionnel et personnel – et a été très utile quand est venu le temps de vendre mon cabinet. »
- Prenez soin de votre cabinet.
J’ai contacté un évaluateur de cabinet plusieurs années avant de vendre pour apprendre à rendre mon entreprise aussi attrayante que possible aux acheteurs potentiels. Mon conseiller a recommandé de parfaire ce qui concerne l’hygiène, de consigner et d’améliorer la productivité, puis de mettre l’accent sur le rappel de patients. En instaurant ces mesures, nous avons été capables de faire croître les revenus du cabinet durant une période où plusieurs dentistes voyaient leur chiffre d’affaires diminuer.
- N’attendez pas qu’il soit temps de vendre.
Prenez-vous au moins cinq ans d’avance – cela peut sembler long, mais il y a beaucoup à faire. Il y a les enjeux de ressources humaines, les questions fiscales, la mise à jour et la vérification de la liste de patients, la modernisation des appareils et les améliorations locatives, et, surtout, l’assurance d’avoir un bon contrat de location.
- Assurez-vous de la stabilité de votre local.
Conserver un local (ainsi qu’une liste de patients) est crucial à la survie d’un cabinet dentaire. Les acheteurs potentiels, de même que leurs banquiers, ont besoin de savoir qu’ils pourront rester au même endroit. Il y a plusieurs embûches possibles si vous n’avez pas un bail à toute épreuve. Par exemple, les créanciers demandent généralement que l’acheteur leur présente un bail de dix ans sans « clause de démolition », qui permet au propriétaire de délocaliser le cabinet ou de résilier le bail s’il veut reconvertir l’immeuble. Il s’agissait de deux risques potentiels dans ma situation – croyez-le ou non, il a fallu presque deux ans pour résoudre le problème! C’est pourquoi je vous conseille fortement, si c’est possible, d’être propriétaire et non locataire.
- Les spécialistes s’y connaissent. Adressez-vous à eux.
Un évaluateur d’expérience sera en mesure de déterminer le juste prix de votre cabinet. Notre comptable a été d’une aide inestimable pour structurer l’entreprise, afin de réaliser des économies d’impôt, et pour fournir des informations financières en temps utile. Pour la clôture de la transaction, nous avons eu recours à un cabinet juridique expérimenté en changement de main d’entreprises spécialisées – cela s’est avéré être un atout important. Ils se sont assurés que tous les relevés, la documentation et les dossiers soient produits correctement. Le CDSPI a lui aussi été indispensable à plusieurs occasions, notamment pour supporter mon association dentaire locale à l’aide de présentations d’experts qui ont partagé des conseils judicieux.
- Planifiez votre retraite… et commencez à le faire AUJOURD’HUI!
Tout le monde devrait entretenir une passion en dehors de la dentisterie. Pour moi, c’est le ski. J’ai découvert mon enthousiasme pour ce sport un peu tard, mais j’ai largement rattrapé le temps perdu en m’attaquant à des sommets aux quatre coins du monde, des Rocheuses à l’Europe, au Japon et au Chili. Ces intérêts deviennent spécialement importants à la retraite, car ils permettent d’avoir une vie épanouie. La clé est de s’assurer d’avoir un plan.